Ils nous prennent pour des pions Leurs mots sont indigestes Detournent les questions Et retournent leur veste Comment faire Ils ont les yeux rives Sur
On court tous comme des malades C?est la debandade Le meme speed des le reveil Pareil que la veille Sommeil, sommeil Cavaler sur les boulevards Peur
J?ai perdu la boussole Au milieu des journaux Ces images au vitriol Peintes sur tous les drapeaux Qui pourra me dire Comment eclaircir Un peu mon ciel
J?aime tes yeux quand ils plongent dans mon ame Moitie enfant, moitie femme Quand tu m?eblouis J?aime ta voix dans ses cris, ses murmures Tant de choses
La pudeur qui te lie les mains A beau tenir ton coeur en laisse Les mots d?amour dont j?ai besoin Verront le jour sous mes caresses Aussitot que mes
Quand dehors la nuit se grise Du gout sucre de leurs corps S?endorment Laure et Lise Jusqu?a l?aurore Laure et Lise se contaminent Du desir qui les
Oser nos maladresses Nos impudeurs aussi Provoquer les censeurs Aiguiser nos caresses Ignorer l'interdit Faire mentir les precheurs Je voudrais qu'on
J?voudrais pour te garder Te laisser me choisir J?voudrais tout inventer Et tout redecouvrir J?voudrais qu?ma liberte Soit ta prison doree Et que de
Ne me demande pas tant de choses a la fois Tu ne peux pas juger quand tu n?entends que toi Je ne repondrai pas a tes questions tu vois Je garderai caches
Il y a les mots qu?on dit tout bas Et les gestes qu?on n?ose pas Toutes nos envies passageres Ce besoin de changer d?air Si facile De vouloir casser
Jeanne se cache derriere les murs Qui tissent son armure La main que je lui tends Se perd dans le neant C?est un regard qui ne s?oublie pas Un bout
Apres des centaines de matins Des kilometres de sourires Tous tes petits thes au jasmin Qu?est-ce qu?on a a se dire Apres quelques calendriers Plusieurs