Tu te rapelle quand tu disais que je fesais partie de c'est gosses Qui ne s'en sortiront jamais intenable et bien trop feroce Qui salissait ton sang
Encore un putin de matin ou je leve en manque Encore une putin de journee, une putin de bataille qui commence Et merde j'me suis encore endormi dehors
Les pieds betonnes dans le ciment, Le regard vert l'infiniment grand, Siecle XXI, Prison de peur et d'illusion, ils aimeraient nous faire croire que
Ils aimeraient nous monter les uns contre les autres! Mais si Dieu le veut bien... ce sera les gens simples contre les ordres! Enfants du siecle, avancons
A peine la vingtaine et ma memoire est pleine a craquer De trucs de barge que j'ai vu malgre moi et qui m'ont marque Ayant grandi la ou tout jeune ca
La France change, on s'est dit avec mes comperes, Que pour nettoyer au karcher on etait volontaires, Tous ces magouilleurs deguises, Ok pour nettoyer
Laisse moi ecrire, juste pour apaiser mon ame Exorciser en art ce que certains appelleraient "molar" Un bout de papier pour mettre mes peines en chanson
Un nouveau jour se leve,enfin nouveau est un grand mot,ils se ressemblent tellement tous qu'on n'fait plus gaffe,aux alentours,les gens se bousculent,
Ils aiment pas les jeunes comme nous, hein!!? Style insoumis face a leurs lois, Criteres, normes, conformisme, on marche pas a ces valeurs la... Nous
Trop de freres ont baisse les bras, et trop de sistas sont en pleur Trop de gosses ont perdu le sourire, et trop de parents ont peur Dehors, trop de
Route longue et tortueuse, au bord du risque et torturee Souvent en pente faite de hors piste ou de chemins clotures Le livre de ma vie deja plein de
Eh, l'rap, l'ennemi que tu contestais a tes debuts t'a recupere et tes soldats se tirent dessus, ont perdu de vue leur mission et leur camp ont oublie
Tout devient confus dans ma tete Juste une plume pour me donner des ailes Tel un grain de sable dans le vent j'veux depasser le desert Desert obscur
-economicus, une race de vendus J'ai pas confiance en ce qu'ils nous reservent, et ca il faudra faire quelque chose avant que les murs se resserent... Keny Arkana
J'viens de l'incendie, donc excuse la tete brulee Rimes vagabondes en guise de calmant ou de remede, en clair, du vrai Du poison dans la tete, une enfance
J'debarque avec la rage envers ce monde, c'est de meme d'epoque. J'deballe juste c'qui m'trace et qui stabilise ma vie et ma voix. J'ecris parce que j
les murs de ma ville ils sont raremant blanc, rarement propres, mais ils sont plein de vie de signature ou de coup de gueule des potes, ils transpirent
Tu t'rappelles quand tu disais que j'fesais parti d'ces gosses Qui ne s'en sortiront jamais intenable et bien trop feroce Qui salissaient ton sang a